Les médias sociaux : l'ère du "come-back" de St Thomas ou de l'insouciance de Mongo ?

Les médias sociaux changent la donne du marketing et de la communication. Les communicants ne peuvent plus prétendre que les services et les produits dont ils ventent les mérites soient les meilleurs, sans s'assurer que leurs publics cibles prouveront leurs dires.
Via leurs réseaux sociaux, les clients potentiels vérifieront d'abord ce que leurs "amis virtuels" ou autres bloggers disent sur le sujet, avant d'éventuellement se décider à aborder un vendeur en ligne ou en magasin.
Ceci dit, les marketeurs et communicants sont prêts à tout pour prouver que ce qu'ils ont à vendre "doit" être acheté. Alors, ils investissent tous les recoins du Web, toutes les plate-formes, susceptibles "d'héberger" des clients ou prospects, dans l'espoir de dénicher des "fans", suffisamment accros pour devenir leurs "ambassadeurs".
L'avenir nous dira si les réseaux sociaux sauront démasquer ces "promoteurs gratuits", influencés eux-mêmes par des communicants passés maîtres dans l'art de la manipulation cérébrale, convertissant de simples citoyens à la servitude volontaire.
Au fur et à mesure où je progresse dans ma formation de "stratégiste de médias sociaux", je réalise que derrière les visages du système D, du partage, de l'accessibilité à tous, de la convivialité, voire même de l'égalité, il y a toute une armée de conseillers, de développeurs informatiques et autres architectes des flux de l'information, qui en réalité, traquent les consommateurs dans leur univers : leur "Web écosystème" !
Au bout du compte, parce que je fais partie des personnes qui croient que la contrariété est un carburant pour avancer, j'ai décidé de me jeter dans cette toile, en pensant comme Mongo, l'anti-héro de Mel Brooks : "I just play in the game of life".

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